Les Catilinaires d'Amélie Nothomb.

 151 pages.

Edition "Le livre de poche".

Quatrième de couverture:

La solitude à deux, tel était le rêve d'Emile et de Juliette.

Une maison au fond des bois pour y finir leurs jours, l'un près de l'autre. Etrangement, cette parfaite thébaïde comportait un voisin. Un nommé Palamède Bernardin, qui d'abord est venu se présenter, puis a pris l'habitude de s'incruster chez eux chaque après-midi, de quatre à six heures. Sans dire un mot, ou presque.

Et cette présence absurde va peu à peu devenir plus dérangeante pour le couple que toutes les foules du monde...

C'est une comédie très noire, d'une lucidité tour à tour drôle et dévastatrice, que nous offre ici l'auteure d'Hygiène de l'assassin et de Stupeur et tremblements.

Mon avis:

Les Catilinaires est le troisième roman d'Amélie Nothomb, sortit en 1995 chez Albin Michel. Les Catilinaires sont une série de quatre célèbres discours de Cicéron, consul en 63 avt JC, pour attaquer Catilina qui conspirait contre la République Romaine. Ces discours devinrent un exemple d'éloquence et de rhétorique.

C'est sur cette éloquence de Cicéron qu'Amélie Nothomb installe son histoire. Tantôt génée par la description des personnages, tantôt à rire d'humour noir, je reste indécise quand à mes sentiments à la lecture de ce roman. Passées ces interrogations, le sujet quelque peu philosophique nous fait finalement réfléchir sur la connaissance de soi. N'est ce pas d'ailleurs la volonté de l'auteure, annoncée dès les premières lignes ? 

Citation:

<< On ne sait rien de soi. On croit s'habituer à être soi, c'est le contraire. Plus les années passent et moins on comprend qui est cette personne au nom de laquelle on dit et fait les choses.

Ce n'est pas un problème. Où est l'inconvénient de vivre la vie d'un inconnu ? Cela vaut peut-être mieux: sachez qui vous êtes et vous vous prendrez en grippe. >>

Page 9, lignes 1 à 9.

Challenge:

Je valide, avec cette lecture, le défi 1 du #ChallengelectureRCL21 de Recyclivre:

1/ Un livre à la couverture orange.

Bises, Lali.